Conçue comme « une ode à la migration créative », la pièce du jeune Andalou (formé par Mario Maya et Manolete) déconstruit les archétypes du flamenco pour les faire ressurgir dans de véritables éruptions telluriques, instinctives et profondes.
Tout ici rappelle que cet art, à la fois indien, flamand, gitan et andalou, a été façonné « par les peines et les joies, les nostalgies et la révolte de millions de bouches closes à jamais ».
Tout confirme que Manuel Liñán, ses gestes hypnotiques, ses mouvements gracieux, ses accents tranchants comme le diamant noir, est l’un des maîtres du flamenco. Un passeur « de mille émotions ».